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Iguana 26, le bateau anti-marée

Un peu terrestre sur les bords
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Il est sans doute le bateau le plus insolite du Nautic 2010. L'Iguana 26 y était présenté en maquette, mais le prototype de cet open amphibie équipé de chenilles existe déjà !


C'est entre la baie du Mont-Saint-Michel et le sud de Jersey, qu'Antoine Brugidou, responsable d'une entreprise de consulting et fondateur d'Iguana Yachts, a nourri l'envie d'un tel bateau. Là où la mer se retire à perte de vue et où la navigation se fait entre sables, rochers et courants. Le concept – breveté – de l'Iguana 26 repose sur l'intégration d'un train de roulage dans les flancs de la coque, sans que ne soient altérés l'esthétique, les performances ou encore les qualités nautiques du bateau. L'idée consiste à construire une unité originale, haut de gamme et amphibie, capable de naviguer sans contraintes : mise à l'eau autonome, franchissement des bancs de sables, remontée des plages ou des cales… en toute simplicité. Ce projet, aujourd'hui concrétisé, a fédéré de multiples savoir-faire, dont ceux du cabinet Fritsh-Associés (conception et design), de la société CAR&D (ingénierie) et de l'architecte naval Tanguy Le Bihan. Car il s'agit avant tout d'un bateau !


Une étrave perce-vagues et 40 noeuds en pointe sur l'eau


Celui-ci prend la forme d'un open de 7,80 mètres de long aux lignes épurées. Sa carène semi-planante, dotée d'une étrave perce-vagues, doit permettre d'allier performances et douceur de passage en mer formée. Elle est propulsée par un hors-bord de 300 chevaux maximum qui, d'après le constructeur, devrait l'amener à 40 nœuds en vitesse de pointe.


Des chenilles qui se déploient comme un train d'atterrissage


En navigation, le train de roulage est logé dans les cavités de la coque. A l'approche d'une plage ou d'une cale de mise à l'eau, il est possible de déployer les « bras » par simple pression sur un bouton. Ceux-ci pivotent de 90°, à la manière du train d'atterrissage d'un avion, et viennent poser les chenilles au sol. Un moteur électrique prend le relais pour les déplacements terrestres (15-20 km/h annoncés en vitesse maximale). La traction peut être activée tout en gardant la propulsion nautique, jusqu'à la sortie complète de l'eau.  


Des projets économiques et « grand public »


Une motorisation in-bord hybride de 300 chevaux est actuellement à l'étude, tandis qu'un Iguana 19 pourrait voir le jour au cours de l'année 2011, plus ludique, plus maniable et plus accessible. Car pour vous offrir l'Iguana 26, il vous faudra débourser quelque 200 000 euros.


 


Contact : Iguana Yachts

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