Manoeuvres & matelotage

Les secrets de l’amarrage

Une histoire de sécurité
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Destinées à maintenir le bateau en place, les amarres servent en premier lieu à l’immobiliser lors de la manœuvre d’accostage.

Il importe donc qu’elles soient à poste en vue de cette dernière. Deux suffisent, une à l’avant et l’autre à l’arrière, parées à être lancées sur le quai. Dans le même esprit, les pare-battage sont mis en place à l’avance. Pour éviter que le bateau ne vienne en travers, il faut amarrer en premier l’extrémité qui reçoit le vent. L’étrave si le vent vient de l’avant, la poupe si le vent vient de l’arrière.

Amarrage parallèle à un quai ou à un ponton :

à partir de l’étrave et de l’angle du tableau arrière, deux amarres de pointe sont frappées à terre. Des gardes les remplacent si la place manque à terre. Ces amarres sont ensuite doublées de deux traversiers. À quai, cette disposition ne convient que dans un port sans marée. Sur un ponton flottant, elle s’applique partout.

Amarrage perpendiculaire au quai ou au ponton :

• Sur ponton flottant : on s’amarre en partie comme le long d’un quai. Mais on remplace amarres de pointe  par des gardes complétant les traversiers. Le ponton lui-même permet de frapper des amarres obliques partant de l’étrave ou du tableau, selon que l’on mouille par l’avant ou par l’arrière.

• Sur bouée avec pendille : dans les marinas dépourvues de pontons flottants, des bouées reliées à des lignes de mouillage fixées sur chaîne traversière permettent d’assurer l’amarrage des bateaux perpendiculairement au quai, tout en leur évitant le contact avec ce dernier. Ces lignes de mouillage sont reliées au quai par une longue « pendille » (un simple bout) largement immergée pour rester hors de portée des hélices. Inutile donc de tenter de saisir la ligne de corps-mort au passage. Ce n’est que lorsque le bateau sera en place que l’on s’y reliera par l’intermédiaire de la pendille, laquelle permettra de se déhaler jusqu’à la bouée. En aucun cas la pendille ne doit servir à amarrer le bateau, la bouée non plus, d’ailleurs : il faut s’amarrer sur la chaîne de mouillage.

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1 commentaire

  1. « poupe » est un terme d’architecture de navire employé par les terriens. Les marins ne l’emploient quasiment jamais. Il en de même pour le mot « proue » d’ailleurs. Pour désigner la partie arrière du navire on dit l’arrière, tout simplement. Pas la poupe.

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